Forts de leur deuxième album (le très bon "Who dares
wins"), les Dyslesia ont répondus à nos questions avec la franchise, la sympathie
et la tête froide qui les caractérisent. Difficile à retranscrire, cette interview a
été émaillée de nombreux fous rires ! Pouvez-vous dresser un
bilan sur votre premier album "My own revolution" ?
Cet album nous a permis de faire une centaine de concerts pendant 1 an et demi. On a
voyagé, on a beaucoup appris. C'est une expérience irremplaçable, de bons souvenirs
pour nos vieux jours (rires).Quelque part c'est la concrétisation de vieux rèves...
Des souvenirs forts de concerts ?
La tournée avec Vanden Plas en général, l' Elysée Montmartre en première partie de
Demons and Wizard... assez court mais assez intense..., la première date à Paris avec
Consortium Project... ou l'intro du concert a commencée et tout le public était assis,
donc grosse envie d'aller aux chiottes... (rires). Et ils se sont tous levés dès le
premier morceau.
Des mauvais souvenirs ?
Plutôt des mauvaises expériences. Comme par exemple ce concert à Avignon. Tu fais 400
kilomètres et il y a 15 personnes dans une salle, qui sont tous des amis du père de
Thierry (chant)... (rires). Et tu te fais jeter par Roger (Manager) parce que ce soir là
tu n'as pas donné le meilleur de toi- même, et il a raison !!! Mais ça fait partie du
truc...
Vous avez changé de guitariste entretemps...
... oui, car Yves ne pouvait plus s'investir totalement donc il a choisi de partir plutôt
que nous freiner. Et c'est tout à son honneur... Donc Fabrice le remplace désormais.
Allez on parle de ce nouvel album "Who dares wins"...
... A ce moment là on avait le choix entre rester au niveau régional, ou monter d'un
cran. Donc après tous les efforts entrepris sur la route, on n'a pas hésité un seul
instant... et en fait on ne s'est pas posé la question ! Si tu ne sèmes pas, tu ne peux
pas récolter !
D'où le choix d'enregistrer professionnellement ?
Tout à fait ! Et ceci encore grâce aux rencontres et aux conseils de nos
"ainés". Ca s'est fait petit à petit. Dennis Ward est venu nous voir jouer
quelques fois et quand il nous a dit que c'était OK pour nous produire, on a dit merde
(rires)... on ne pouvait plus reculer.
Est-ce que le travail avec Dennis Ward correspondait à vos
attentes ?
Disons qu'on a changé de planète pendant un mois ! On a été surpris par le grand
professionalisme de Dennis, qui est intransigeant, qui ne laisse rien passer, mais dans le
but de faire du bon boulot. Et le résultat est là ! Il nous a dit dès le début qu'on
avait peu de temps, il nous a donc fait supprimer un morceau. La seule chose qui nous a
manqué, c'est le coté humain ; car par manque de temps, on n'a très peu discuté
d'autres choses avec lui, on n'a rarement mangé avec lui... C'est son job et c'est
professionnel.
Satisfaits du résultat ?
Oh oui !!! Pour le moment, on est très satisfait. Peut être avec le recul on trouvera
des défauts, mais là on est tellement dedans... Mais l'important c'est qu'il y ait une
progression à tous les niveaux.
Donc maintenant il faut défendre cet album sur scène...
... Oui, ça commence le 9 février à Paris, le 10 février à Lyon (Rail Théatre) et
puis une tournée jusqu'au 17 février. Et c'est reparti pour de la route, du plaisir, des
rencontres, des expériences...
Le mot de la fin ?
Merci aux radios et fanzines qui sont là depuis le début et qui nous suivent. Merci à
l'équipe de Music Division (Manager et Production) qui constitue la famille Dyslesia. Et
merci au label Brennus pour la sortie du premier album car beaucoup en dise du mal, mais
il ne faut jamais cracher dans la soupe et jamais oublier d'où l'on vient... |